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SoumissionManipulationPsychologie

L'expérience de Milgram : résumé

"Le sens moral est moins contraignant que ne voudrait nous le faire croire le mythe social."

Stanley Milgram

Auteur Jans TOLHOWIGH

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L'expérience de Milgram, conduite dans les années 1960, figure parmi les études les plus marquantes sur la soumission à l'autorité. Le psychologue Stanley Milgram est à l'origine un protocole expérimental très impressionant afin d'essayer d'apporter quelques réponses sur les mécanismes qui poussent tant d'individus à obéir à des ordres cruels, phénomène observé notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de cette expérience, des participants étaient incités à administrer, sous la directive d'un expérimentateur, ce qu'ils croyaient être des décharges électriques à des "apprenants" lorsqu'ils répondaient incorrectement à des questions. Malgré les gémissements simulés des "apprenants", une majorité de participants persévérait à infliger des chocs, cédant ainsi à l'autorité de l'expérimentateur. Cette étude met en lumière la prégnance de l'environnement social sur le comportement humain, suscitant ainsi des interrogations éthiques profondes quant à la manipulation et à la responsabilité individuelle.

Expérience de Milgram : résumé du contexte historique

#1 15 à 450 volts
#2 62,5% des personnes infligent les 450 volts
#3 Année de l'expérience : 1960
#4 40 participants dans l'expérience originale
#5 Age moyen des participants : 40 ans
#6 Article de Milgram intitulé "Behavioral Study of Obedience" en 1963.

Expérience de Milgram : résumé de quelques chiffres

4 dollars de l'heure ! C'est la rémunération proposée en 1960 par une équipe de l'université de Yale dans le Connecticut afin de participer à une expérience sur l'apprentissage quelque peu particulière. A cette époque, encore sous le choc des crimes de guerre nazis, le monde entier demeure hanté et s'interroge toujours sur les horreurs de l'Holocauste. C'est dans ce contexte chargé d'histoire que le psychologue Stanley Milgram se lança dans une quête audacieuse ; celle de mettre en lumière notre propension à nous soumettre à une autorité !

Imaginez-vous, assis dans une salle austère, les coudes posés sur une table en acier froid. Devant vous, un panneau de commande ressemblant à quelque chose tout droit sorti d'un film de science-fiction, constitué d'un ensemble horizontal de boutons-levier jonché de chiffres croissants indiquant des tensions électriques allant d’une échelle de 15 à 450 volts. "Vous êtes ici pour participer à une étude sur l'apprentissage", vous dit-on ! Mais ce que vous ne savez pas, c'est que vous êtes sur le point de vous confronter avec le sordide ; la soumission à l'autorité.

L'expérience en cours allait mettre en exergue, si les conditions étaient favorables, notre infinie facilité à nous soumettre et à exécuter des tâches qui peuvent rapidement dépasser l’entendement. Une expérience qui a révélé comment des individus ordinaires, comme vous, comme moi, pouvaient être entraînés à infliger des souffrances indicibles à un autre être humain, simplement parce qu'une figure d'autorité le leur demandait.

Accrochez-vous bien, car aujourd'hui nous nous intéressons à la dérangeante et déconcertante expérience de Milgram, où les limites de la morale et de l'obéissance sont mises à l'épreuve. Préparez-vous à un voyage où la ligne entre le bien et le mal s'estompe et où notre soumission révèle un des côtés les plus obscurs de notre personnalité.

L'expérience de Milgram : résumé du protocole

Je vais maintenant laisser votre imaginaire vous représentez le cadre de l'expérience. Tout d'abord, le lieu ! Un laboratoire ! Une salle expérimentale ! Dans une salle annexe, le chercheur Stanley Milgram, d'un regard scrutateur, observait silencieusement tandis que les participants étaient invités, par un expérimentateur complice, à prendre place devant le tableau de commandes et ignorant l'épreuve psychologique qui les attendait.

Imaginez-vous, un participant, que l’on appellera pour l’occasion M. Smith, assis face à un "apprenant" dans une pièce voisine, séparé par une vitre sans tain. L'ambiance ne déroge pas à celles observées dans les protocoles expérimentaux habituels où le contrôle est de mise ; froide, austère, presque lourde. Rien ne se manifestait encore ! Pourtant M. Smith se rassurait comme il le pouvait avec les éléments en sa connaissance. "Une simple tâche d'apprentissage", lui avait-on dit !

Pourtant, le décor est planté. Une liste de mots préalablement mémorisés doit être restituée par l'apprenant sur demande de M. Smith. À chaque erreur de l'apprenant, M. Smith doit lui administrer un choc électrique depuis les boutons de son panneau de commande, et qui augmente progressivement d'intensité à chaque faux pas. Ce qui échappait à M. Smith, était que les cris de douleur provenant de l'autre côté de la vitre n'étaient rien d'autres que des enregistrements préenregistrés, des simulacres de souffrance soigneusement orchestrés.

Expérience de Milgram résumé : I comme Icare d'Henri Verneuil

Expérience de Milgram résumé : "I comme Icare" Henri Verneuil

Au fur et à mesure les questions s'égrènent et les mauvaises réponses successives s’accompagnent du recadrage “pédagogique” prévu, des volts ! Faisant face progressivement aux douleurs manifestes, les actions sur les boutons de la machine deviennent hésitantes, les regards interrogateurs en direction de l'expérimentateur en blouse grise n'obtiennent pour autant comme simple réponse, tel un marionnettiste impassible, des encouragements codifiés à poursuivre. "Continuez, s'il vous plaît". Face à la conduite à tenir, le monde de M. Smith, et des autres participants, bascule peu à peu dans une autre dimension, un univers parallèle de dilemmes moraux et d'obéissance aveugle ! Le voilà maintenant pris sous le feu nourri de deux alternatives. D’un côté, sa propre soumission à l’autorité exécutant la tâche qui lui a été confiée. De l’autre, sa répugnance à faire souffrir sa victime. Pour se tirer de cette situation, il devra rompre avec l’autorité et désobéir. C’est l’instant même de cette rupture que Milgram voulait mesurer.

45 volts, 75 volts, 120, 135, 150, 270, 300, 450 volts. Les cris fictifs de douleur s'intensifient et laissent maintenant place à des supplications de l'apprenant, implorant l'arrêt de l'expérience. Les yeux de M. Smith, ainsi que les participants suivant, trahissent leur malaise, mais l'autorité froide insiste : "Vous devez continuer". À mesure que les chiffres sur le tableau de commandes grimpent, les limites de la conscience individuelle semblent s'effriter. Précisons un élément d’importance ; le tableau de commande sur lequel sont répartis les différents boutons-levier indique non seulement les volts correspondant à chaque action mais également une échelle de dangerosité allant de “choc léger” à “danger : choc grave”. M. Smith était donc parfaitement informé des risques qu’il faisait supporter à l’apprenant.

Toute cette soumission se confond au fur et à mesure avec son engagement. Pourquoi M.Smith ne s’arrête t-il pas en cours d’expérience vous direz-vous ? S’il s’arrête, il reconnaît implicitement qu’il a eu tort d’aller jusque là !

C'était un ballet absurde d'obéissance, où la réalité se confondait avec la fiction, où l'autorité régnait en maître, et où une question fondamentale se posait alors : jusqu'où sommes-nous prêts à aller sous le joug d'une autorité incontestée ?

Puis l'expérience prit fin ! Le réel but de l'expérience, ainsi que ses subterfuges, furent révélés à M. Smith encore sous l'effet du ballet émotionnel qu'il venait de vivre et sur une conclusion implacable dévoilant la réalité crue des travers de son obéissance. Les participants libérés de la pression des boutons et des ordres autoritaires, se retrouvèrent finalement face au miroir de leur propre jugement, marqués par les stigmates invisibles d'une expérience qui les avait ébranlés. Engloutis par les abysses de l'obéissance, les mains qui avaient tremblé en appuyant sur les boutons finirent par se relâcher. Les regards perdus se recentrèrent sur la froide réalité du laboratoire.

Certains éprouvèrent un soulagement palpable alors que d'autres virent avec la fin de l'expérience un moment de confrontation avec eux-mêmes et de l'impact de leurs propres actions. Le poids moral s'abattit, révélant faiblesse, manque de discernement et de courage lorsque les participants sont mis à l'épreuve de la soumission. Les cris de l'apprenant, bien que simulés, résonnaient encore dans leurs esprits comme une mélodie sinistre qui se jouait et occupait leurs pensées. Comment ai-je pu faire cela ?

Expérience de Milgram : résumé de la conclusion

Expérience de Milgram résumé : 2022

Expérience de Milgram : Et de nos jours ?

Milgram lui-même était conscient de la lourde charge émotionnelle que son expérience imposait aux participants. Les explications évoquées après l'expérimentation étaient empreintes de tentatives maladroites pour apaiser les consciences troublées afin de tenter d’expliquer que tout cela n'était qu'une illusion savamment orchestrée.

L'expérience marqua plus largement le début d'un débat éthique qui résonna encore des années plus tard. Bien entendu, les chercheurs ont été confrontés à la responsabilité de préserver le bien-être des participants tout en essayant d’apporter des réponses sur les mécanismes cognitifs qui poussent chacune de nos actions, même les plus abjectes.

Les échos de l'expérience de Milgram persistèrent bien au-delà du campus américain. Elle laissait derrière elle des questions essentielles sur la solidité de la moralité, sur le pouvoir de l'autorité et des conséquences de l'obéissance. Par nature, une expérience scientifique n'a pas finalité de prescription. Pour autant, l'expérience de Milgram laisse un écho troublant nous rappelant la volatilité de notre propre moralité lorsque celle-ci est soumise à une autorité.

Il semblerait que nous sommes enclin à être naturellement exposés à une forme de malléabilité de la morale. L'expérience de Milgram a donc révélé que des individus ordinaires, guidés par une autorité perçue comme légitime, pouvaient se détourner de leurs propres principes éthiques. Lorsque l'autorité s’exprime, nous pouvons observer comme une sorte de contournement des processus moraux, et les frontières entre le bien et le mal deviennent tout à coup beaucoup plus floues.
Cela souligne également la puissance du conditionnement social. Les participants, souvent perçus comme des personnes équilibrées dans leur vie quotidienne, se sont retrouvés pris dans un jeu où les normes sociales semblaient s'inverser. L'expérience pointe du doigt la propension humaine à se conformer, parfois aveuglément, aux attentes de la société et des figures d'autorité. Pour information 62,5% des participants ont été jusqu’au palier de 450 volts ; celui pouvant entraîner la mort !

Mais un autre résultat inquiétant ressort également des résultats de cette expérience. En effet, la susceptibilité à l'obéissance semble persister même lorsque l'on est conscient des conséquences négatives de ses actions. Les participants étaient souvent déchirés entre la compassion et la conformité, mais la pression de l'autorité l'emportait trop souvent sur la pitié.

Milgram mit en lumière plusieurs facteurs qui influencent le niveau de soumission, notamment la proximité physique de l'autorité, la légitimité de l'autorité, la présence d'autres personnes obéissantes, et l'absence de modèles dissidents.

A contrario, des facteurs internes et externes semblent directement influencer notre refus de l’autorité. Dès lors, comment distinguer quelle est la part qui tient de l’autorité et quelle est celle qui dépend de nos processus internes dans nos décisions et comportements ? Le biais d’autorité mis en exergue par Milgram est un processus cognitif automatique auquel personne n’échappe. Pour autant, des contre-mesures peuvent être adoptées sous condition de connaître et reconnaître l’expression de cette heuristique.
Pour illustrer ce processus automatique, imaginez-vous l’image d’un scientifique ! Si la question mérite d’être pourtant posée, la plupart d’entre nous partent du postulat que la science est au service de l’humanité. Dans cet exemple de démonstration, ce présupposé risque d’exposer, à celui qui n’y prend garde, à ce que nous appellerons une “équivalence complexe” qui sous-entend “Ce que fait la science ou ce que je fais pour la science est donc positif”. Est-ce vraiment certain ? Nous voyons ici que notre cerveau a recours à des raccourcis automatiques et inconscients pour donner rapidement du sens à une situation. Si parfois ces processus sont parfaitement adaptés et permettent d’entrer rapidement en action, ils sont dans d’autres cas une entrave à la prise de recul.

Un autre point intéressant ressort de l’expérience de Milgram. Statistiquement, la plupart d’entre nous considère le scientifique comme supérieurement intelligent et a, à sa portée, des éléments qui pourraient échapper à l’individu lambda. Cette association de considération construirait, de fait, un terrain prêt à la soumission. Le sujet risque de devenir alors un auxiliaire de la décision de l’autorité. Il se décharge alors de sa propre responsabilité. On parle ici d’état agentique, c’est-à-dire, un état dans lequel, un individu, en situation d’obéissance, va déléguer sa responsabilité à l’autorité à laquelle il obéit. Si nous sommes tous potentiellement exposés à cette soumission, elle s’exprime plus ou moins fortement selon les individus, de leur propre histoire et plus globalement de leur relation à la dialectique du maître et du serviteur. Pour le dire autrement, notre éducation et notre société nous “dressent” depuis notre plus jeune âge à l’obéissance faute d’être punis. L’enfant obéit à ses parents ! Le salarié obéit à son patron ! Le citoyen obéit au fisc ! Le terme de “dressage” peut interpeller ! Pourtant, ne pas payer ses impôts, notons le caractère “imposé” du mot, ne nous expose t-il pas à un “redressement” ? Nous pouvons donc conclure que l’obéissance potentialise et, selon son niveau d’intégration éducative, pourrait être un amplificateur de l’état agentique.

Expérience de Milgram : résumé des controverses et des observations

Si beaucoup d’hypothèses restent encore à valider, l’expérience de Milgram, par ailleurs, est également marquée par de nombreuses controverses et même, selon certains chercheurs, d’irrégularités qui laissent perplexes et remettent en perspectives les interprétations de l’étude. En effet, l’importance de la cohérence au sein des représentants de l’autorité a un impact primordial sur l’obéissance des participants et donc des résultats obtenus.
Malgré les résultats obtenus dans l’expérience de Milgram, soyons vigilant de ne pas tomber dans le postulat simpliciste “soumission à l’autorité égale déresponsabilisation des actes”. Ces mêmes résultats devraient également nous interroger sur les variations de la soumission constatées ou les sécessions dissimulées, et ce, malgré une figure d’autorité toujours présente.

Ceci étant dit, il serait parfaitement indélicat de se réfugier dans une autocomplaisance fuyante. L'expérience de Milgram nous rappelle que l'autorité, qu'elle soit symbolique ou institutionnelle, peut avoir une emprise capable factuellement d'éclipser notre propre humanité. Les exemples ne manquent pas dans l’histoire des hommes, même dans les années les plus récentes. De l’obéissance du soldat, du policier en passant par celui du manager ou du personnel hospitalier, chaque individu exposé à une hiérarchie sera potentiellement en proie à accepter d’infliger des actes préjudiciables à autrui par le simple fait qu’il s’agit d’un ordre. L’acceptation de celui-ci déclenchant automatiquement une dilution de responsabilité de celui qui l’applique. Milgram et ses recherches nous mettent donc en garde contre la tendance humaine à externaliser la responsabilité de nos actions, à déléguer notre propre discernement éthique à une figure supérieure. Plus largement, c’est la complexité des mécanismes qui engagent nos actions qui devrait nous interpeller.

En 2017, des chercheurs ont publié un article intitulé “Déliveriez-vous un choc électrique en 2015 ? L'obéissance dans le paradigme expérimental développé par Stanley Milgram dans les 50 années ont suivi les études originales” dans la revue Social Psychological and Personnality Science (https://www.researchgate.net/publication/315065066_Would_You_Deliver_an_Electric_Shock_in_2015_Obedience_in_the_Experimental_Paradigm_Developed_by_Stanley_Milgram_in_the_50_Years_Following_the_Original_Studies). L’objectif des chercheurs était de reproduire le protocole expérimental de Milgram s’étant déroulé quelques cinquante années auparavant et d’en comparer les résultats. Quelques modalités ont été modérées afin de répondre aux principes éthiques de notre temps. Néanmoins, les résultats ont été sans appel. Sur un panel de 80 personnes âgées de 18 à 69 ans, 90% d’entre elles ont accepté d’envoyer des décharges maximales à un autre personne.

Une autre étude récente de 2023 intitulé “Dommages instrumentaux envers les animaux dans une expérience de type Milgram en France : le rôle des traits de personnalité non pathologiques” (https://www.researchgate.net/publication/374298047_Instrumental_Harm_toward_Animals_in_a_Milgram-like_Experiment_in_France_The_Role_of_Nonpathological_Personality_Traits).
Afin d'évaluer l'incidence de l'engagement envers la science sur le comportement, une expérience regroupant une cohorte composée de près de 750 individus qui étaient confrontés à une situation où ils ne devaient pas infliger des décharges électriques à un congénère humain, mais à sacrifier un spécimen animal de laboratoire. Ici un cyprin doré, un imposant poisson rouge et blanc mesurant cinquante centimètres de long et évoluant dans un aquarium de 3000 litres. En réalité, il s'agissait d'un robot biomimétique très semblable au poisson mais cette information était gardée secrète auprès des participants.
La tâche assignée aux participants consistait à administrer une substance toxique au poisson afin d'évaluer sa nocivité dans le contexte du développement d'un nouveau médicament. Ils étaient informés des effets potentiellement douloureux de la substance, ainsi que de sa capacité à entraîner la mort progressive du poisson. Pour exécuter cette tâche, ils devaient actionner successivement douze boutons déclenchant des injections toxiques.
La probabilité de décès du poisson était affichée sous les boutons suivant : 0 % de probabilité de décès (bouton 1), 33 % (bouton 3), 50 % (bouton 6), 75 % (bouton 9), et 100 % (bouton 12). Les résultats comportementaux ont révélé que 53% des participants ont choisi de mettre fin à la vie du poisson, allant jusqu'à administrer la douzième et dernière dose. En revanche, près de 20 % ont catégoriquement refusé de commencer la procédure, tandis que 1 % à 4 % environ ont administré entre une et onze injections. “Pour les besoins de la science !”

Conclusion

Il ne s’agit pas de juger mais bien de comprendre nos modes intimes de fonctionnement, en fin de compte, car cette expérience résonne comme un écho persistant dans nos sociétés modernes, un rappel que, même dans des contextes différents, nous sommes toujours susceptibles de plier devant une autorité suffisamment représentative. C'est une invitation à la vigilance, à la réflexion constante sur nos propres choix et à prendre conscience des dynamiques d'obéissance qui peuvent nous influencer jusqu'à nos choix les plus moraux.

Notre chapitre sur l'expérience de Milgram se termine ! Si voulez en savoir plus sur les techniques de manipulations et comment s'en protéger, je vous invite à consulter l'article "Les techniques de manipulation mentale : les reconnaître et s'en protéger !" et plus largement le site web dédié à la Préparation mentale et aux techniques de manipulation

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